Thomas Hobbes:
L'œuvre principale de Thomas Hobbes, Leviathan, comporte des réflexions philosophiques, théologiques, politiques et psychologiques.
Léviathan [Thomas Hobbes], ouvrage politique de Thomas Hobbes, paru en 1651 Ce livre est un cheminement anthropologique nous menant de la nature humaine à l’homme dans la cité et au pouvoir politique. Hobbes y fonde sa théorie institutionnelle de l’État sur l’idée d’un contrat social, qui sera critiqué et réaménagé plus tard par Rousseau.
Léviathan [Thomas Hobbes], ouvrage politique de Thomas Hobbes, paru en 1651 Ce livre est un cheminement anthropologique nous menant de la nature humaine à l’homme dans la cité et au pouvoir politique. Hobbes y fonde sa théorie institutionnelle de l’État sur l’idée d’un contrat social, qui sera critiqué et réaménagé plus tard par Rousseau.
Hobbes y étudie d’abord la physio-psychologie de la sensation. Pour lui, toute connaissance tire son origine de l’expérience, source de sensations permettant la production d’images mémorisées. Les souvenirs sont utilisés dans des combinaisons mentales nous permettant de simuler des événements futurs, et donc d’acquérir une indispensable prudence. La parole permet le passage du mental au verbal, favorisant ainsi l’émergence de la vérité. Mais le discours est source d’erreurs, de tromperies et d’abus qu’il s’agit d’éliminer, afin d’obtenir des définitions rigoureuses, qui sont les voies d’accès à la science. La parole est la base de la raison, qui s’acquiert par l’action, source de sensations et d’images, elles-mêmes s’intellectualisant par l’acquisition d’une méthodologie. La raison se caractérise pour Hobbes par « un calcul des conséquences » de nos pensées. Il examine ensuite la volonté et les passions de l’homme. Passions et connaissances du monde déterminent la conduite humaine. Le pouvoir de l’homme réside dans sa capacité et dans sa puissance à agir. Or l’acquisition du pouvoir est une quête continuelle et obsédante (passionnelle) de l’homme, qui est ainsi en guerre permanente avec autrui, « guerre de tous contre tous ».
3 SECONDE PARTIE:
C’est ici que Hobbes développe son idée d’un pacte social garantissant la sécurité de chacun, comme solution aux conflits : aux passions naturelles des hommes s’opposent d’aussi naturelles lois morales. Ce contrat, par lequel les hommes font prévaloir raison et désir de paix, suppose une certaine aliénation de leur liberté (et donc de leur pouvoir) au profit d’une institution politique commune (Assemblée constituante), qui pourrait déléguer son pouvoir de décision et d’exécution à un souverain. La « république » envisagée par Hobbes est vue comme res publica, pouvoir mis en commun pour « régenter » la chose publique permettant de tenir en respect la libre volonté de chacun et d’agir dans le sens de l’acquisition d’avantages communs. Hobbes pense souhaitable de remettre dans les mains d’un seul homme le pouvoir de chacun. Ce souverain suprême posséderait ainsi un pouvoir législatif absolu. L’individu verrait alors sa liberté réduite aux seuls espaces où la loi reste muette (« le silence de la loi »). Cette vue absolutiste de Hobbes a été maintes fois critiquée. Pis encore, ce souverain ne pourrait être déchu. Hobbes n’envisage qu’un seul cas où l’individu puisse se révolter contre lui : celui où il porterait atteinte physiquement à son intégrité corporelle ou à sa liberté physique. Libre arbitre et liberté individuelle sont pratiquement inexistants dans la pensée de Hobbes : on voit mal une paix garantie selon ces dispositions trop limitatives.
4 TROISIÈME PARTIE:
Hobbes demande la totale soumission de l’Église au souverain, après des développements relatifs à la « royauté naturelle de Dieu » et aux rapports entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel.
5 QUATRIÈME PARTIE:
Le philosophe se livre ensuite à une sévère critique de l’Église catholique. Il révèle, par la dénonciation de la mythologie religieuse chrétienne (qu’il qualifie de « traditions fabuleuses »), un certain athéisme. Il essaie tant bien que mal d’en tempérer l’expression, afin de prévenir d’éventuelles représailles de la part du clergé, par l’examen de la jurisprudence sur les hérésies dans l’Appendice qui clôture le livre.
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